La France Libre
Histoire.
Le 17 juin 1940, Philippe Pétain, chef du gouvernement provisoire français, annonce à la population qu'il a l'intention de demander un armistice à l'Allemagne. Charles de Gaulle en mission auprès du gouvernement de Londres annonce, avec l'accord de Winston Churchill, sur les ondes de la BBC une incitation aux français à continuer le combat.
Des militaires français présents sur le territoire britannique, rescapés de l'opération Dynamo ou du corps expéditionnaire de Norvège, le rejoignent. En juillet 1940, ils sont environ 7 000. De nombreuses colonies françaises rejoignent la France Libre. En plus d'apporter des renforts en hommes et en matériels, ils amènent des territoires dans le giron de la France Libre, qui devient un état et plus une simple légion de volontaires. Ces nouvelles troupes combattent seules ou aux cotés de troupes alliées et conquièrent de nouveaux territoires, notamment en Afrique, souvent contre des soldats français sous les ordres du régime de Vichy.
Forces Françaises Libres
FFL est le nom donné à l'armée de la France Libre. Le premier fait d'arme des FFL est la bataille de Bir Hakeim ou faisant face à l'Afrika Korps de Rommel à moins d'un contre 10, ils donnent aux divisions britannique le temps de se regrouper. Les forces françaises libres comptent environ 50 000 hommes.
Forces Navales Françaises Libres
Les FNFL comptent environ 7 000 hommes, quarante navires, deux bataillons de fusiliers marins et une flotille d'aéronavale.
Le Surcouf
Le Surcouf un croiseur sous-marin. En effet, en plus des des torpilles que l'on trouve sur tout sous-marin, il est équipé d'un armement de surface comprenant notamment deux canons de 203 mm. Il transporte en outre un hydravion de reconnaissance. En réparation à Brest lors de l'invasion de la France, il rallie l'Angleterre ou il est saisi lors de l'opération Catapult. Confié aux FNFL, il rempli quelques missions avant d'être officiellement perdu en mer par 11° nord et 79° ouest le 18 février 1942 suite à une collision avec un cargo.
La réalité est toute autre. Le 12 février 1942 le Surcouf charge 5 agents de l'OSOI (dont 3 français) aux Bermudes. L'ordre officiel donne l'ordre de faire route vers Tahiti via le canal de Panama. Les agents de l'OSOI sont porteurs d'un ordre contresigné par le général De Gaulle. Le sous-marin doit escorter ces agents vers la mer des Sargasses et leur prêter assistance en tout. En plongée profonde, le Surcouf est pris dans un tourbillon qui l'entraîne vers le fond. Son équipage doit ensuite faire face à un abordage déterminé effectué par des créatures aquatiques à forme humaine. Ayant souffert de trop grandes pertes et dégâts lors de cet abordage, le commandant décide d'annuler la mission avec l'accord des agents survivants. Péniblement, le navire parvient à rentrer aux Bermudes.
Discrètement convoyés vers l'Angleterre, il est réparé dans le plus grand secret. Sur la requête du Lord-General Geoffrey Glarmoran, le Surcouf est prêté sans limite de temps à l'OSOI par De Gaulle. Son armement conséquent, son avion embarqué et sa capacité de transport importante le rendent particulièrement utile. En tant que navire détaché, il est manœuvré par un équipage binational.
Forces Aériennes Françaises Libres
Les FAFL sont l'armée de l'air des FFL. La volonté de De Gaulle de voir des français libres combattre sur tous les fronts mena l'escadrille Normandie-Niémen sur le front de l'est pour appuyer l'armée rouge.
Le SAS
Quand David Stirling voulut créer le SAS, il se trouva à court de parachutistes compétents. Or les français libres comptaient quelques parachutistes quoique trop peu nombreux pour mener à eux seuls des opérations. Stirling demanda donc à De Gaulle la permission d'emprunter ces hommes. Bien que réticent à voir des soldats FFL sous commandement étranger, il accepta en vertu de l'auld alliance, Stirling étant écossais.
Bureau Central de Renseignement et d'Action
Le BCRA est le service de renseignement de la France Libre. Il fournit un contingent d'hommes à l'OSOI. C'est l'autre contingent de français sous commandement étranger, justifié par la position écossaise du château McCavendish.
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Ouf, ça, c'est fait.
Bon, on peut broder, hein, mais l'essentiel est là.